Quand l’espèce humaine se sera définitivement retirée dans sa bulle sur la planète Mars ou au fond des mers, pour calculer le coût de sa survie indexé sur l’inflation de sens généralisée et sera rejointe par le triste spectacle de ses valeurs en baisse, jusque dans les bourses spermodactyles du plus parfait des blancs génétiquement modifié pour supporter le bonheur… On sera morts de rire, mais vivants. Moi, transformé en chich kebab pour l’éternité, je remplirai les larynx affamés des nettoyés ethniques pour me réincarner en compost culturel. Toi, ma femme aux yeux étrusques métamorphosée en musique, tu feras s’élever leur esprit au delà des boulevards et des périphériques de l’âme et tu retomberas en douce rosée sur mon cœur sec posé comme un étron de plus sur ce monde de merde. Solve coagula…
Sens sans conscience
J’ai peur que la vie ne dépasse pas la conscience de la vie. Sinon la vie serait l’immortalité et la mort une parenthèse. La conscience